Les camions professionnels, ainsi que les bus, devront drastiquement réduire leurs émissions de CO2 dans les années à venir. Des mesures progressives mais ambitieuses visent ainsi à transformer le secteur du transport lourd, tout en imposant de nouvelles contraintes sur les remorques et semi-remorques.
Face à l’urgence climatique, les autorités renforcent les exigences en matière de réduction des émissions de CO2. Les camions professionnels, tels que les camions à ordures, camions à benne et bétonnières, ainsi que les bus, devront réduire leurs émissions de 45 % d’ici 2030-2034.
Ces nouveaux objectifs imposent donc une modernisation rapide des flottes de véhicules. Il sera alors nécessaire d’adopter des technologies moins polluantes comme l’électrification et les carburants alternatifs.
Toutefois, la réduction de 45 % n’est qu’une première étape.
De 2035 à 2039, la barre sera encore plus haute avec un objectif de 65 %. Ces réductions imposeront non seulement des innovations technologiques, mais aussi des changements structurels dans les systèmes de transport et de logistique. Enfin, à partir de 2040, les camions et bus devront atteindre une réduction de 90 % de leurs émissions. De ce fait, une transition radicale vers des véhicules zéro émission sera indispensable pour atteindre ces objectifs.
Par ailleurs, les nouvelles réglementations ne se limitent pas aux camions et bus. À partir de 2030, les remorques et semi-remorques devront également réduire leurs émissions de 7,5 % et 10 % respectivement. Ces véhicules, bien que non motorisés, jouent un rôle crucial dans le transport et leur aérodynamisme où leur poids devra être optimisé pour limiter l’empreinte carbone globale du secteur.
En conclusion, ces objectifs de réduction des émissions de CO2 marquent le début d’une transformation profonde pour le secteur du transport lourd, où innovation et durabilité deviennent incontournables.